• Sur les pages encore blanche de mon journal intime je note quand elles viennent mes pensées une à une. Les lignes qui noircissent sont comme une thérapie. L'encre à peine séchée, mes sentiments posés ainsi sur le papier déjà   deviennent plus sages. Chaque ressenti, comme analysé, du seul fait de l'écrire, je relativise. L'écriture m'apaise. Mon carnet noir est comme un ami à qui rien n'est caché. Relisant les pages de la veille, je regarde sereinement les feuillets encore vierges. Écrire m'aide à poser mes plus vives émotions. Apaisée alors, je peux fermer le livre de ma vie, pour saisir sans trouble le jour qui commence.

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  • Avec toi j'irai jusqu'où bout de la route. Peu importe où elle va. Même si certains jours, les choses semblent arides comme sous le soleil au milieu du désert. Au fond de moi je sais que les fleurs pousseront dès que viendra la pluie. Alors emmène-moi n'importe-où s'il te plait. Sur cette ligne droite je voudrai filer assise à tes côtés. Puis quand à un carrefour il faudra faire un choix, nous pourrons au hasard choisir vers où aller. Sans même regarder notre destination, prendre au nord ou au sud, à l'est comme à l'ouest ! Quelle importance en fait du moment qu'avec toi je trace chaque jour sans soucis du lendemain.

    N'importe où

     

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  • Devant ton miroir un instant arrêtée, pour tes boucles d'oreille doucement ajuster. L'étape est délicate. Les deux mains occupées et l'esprit concentré pour ce maudit fermoir réussir à boucler. Cela en vaut la peine. Je vais le tenter. Tandis que concentrée sur ce seul objectif toute ton attention sur ton lobe est focus, moi passant furtif comme un avion espion, je plonge sur ton cou pour poser un baiser. De surprise tu lâches ta boucle sans la fermer. Moi je te regarde ravi de mon hold-up sur ta nuque si douce. Tu me fusilles des yeux en regardant le fermoir tombé sur le carrelage. Je savais que la foudre s'abattrait sur moi, mais sans aucun regret je recommencerai. Ta peau délicate vaut tous les sacrifices. Accroupi à présent je cherche ton fermoir. Il est si petit que je le vois à peine. Mais pour ce baiser cela valait la peine.

    Délicate

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  • Tu danses. Au milieu de la cours, dans cette campagne sèche, trop chaude, toi seule est fraîcheur. Les plis de ta robe fleurie s'envolent. Chacun laisse en tournant un parfum léger. Tu voles au dessus du monde. Comme un esprit heureux, tu papillonnes. Souriante, insouciante aux malheurs du monde, tu es ta propre joie. Et tu deviens la mienne. Te voir ainsi danser, valse printanière, me condamne au bonheur.

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  • J'aime le temps des rencontres. Quand l'autre sans préjugé est encore en recherche. Quand chaque mot échangé est une nouveauté. Quand on reste inconnu même si on se révèle. Quand l'image se précise mais reste en noir et blanc. Quand on met en lumière un aspect seulement, pour mieux le mettre en doute dès l'instant qui suit. Quand l'univers en entier semble moins inconnu que l'autre à qui on parle. Puis vient l'instant précieux. Celui où tout bascule. On regarde l'autre enfin sachant qu'on le connait. Les mots sont vérités et non plus des énigmes. Et chaque trait de lumière le révèle un peu plus. Alors on reconnait dans l'autre son image. Il n'est plus inconnu. Il est un frère, une soeur. Quand on se laisse le temps de faire une rencontre, on élargit le cercle de notre humanité.

    Découvrir

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  • Tes cheveux bien rangés en une tresse nouée descendent sur ta nuque sans presque la gêner. Ton chemisier classique noué jusqu'au cou la cache presque entièrement. De toi, rien ne dépasse. Ton visage si lisse aux traits imperturbables semble s'être figé à ton adolescence. Tes mains sur le menton comme s'il fallait encore cacher un peu plus la moindre des émotions. Dans cette posture figée comme une poupée de cire tu me sembles si sage. Je ne te reconnais pas, toi qui hier soir m'a ouvert ton âme en même temps que le reste. Où est donc passée la jeune fille audacieuse qui dans la nuit sans fard me criait son désir ? L'aube semble avoir jeté un voile blanc pudique sur ta sensualité. Je vais rester je crois jusqu'à la nuit noire pour voir si revient la troublante jeune-fille.

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  • Dans la lumière chaude du soleil de midi j'observe pleine de confiance l'avenir devant moi. Lumineux sont les jours qui s'annoncent demain puisque je suis aimé sans aucune réserve. Maman et papa chaque jour qui passe veillent sur mon lendemain. Je grandis doucement et sans aucune crainte. Hier au journal, une dame témoignait. Pour elle, l'enfance douce un jour pris un virage. Les adultes n'ont pas cru sa parole brisée. Et ceux qui auraient du sans aucune question soutenir sa peine sont par leur silence devenus des étrangers. La lumière à jamais a quitté son regard à cet instant précis où l'enfance fut tuée. Je regarde ma mère et mon père en silence, priant pour que jamais ils ne doutent de mes cris lorsque je leur dirai que moi aussi je souffre de ce crime innommable contre l'enfance fragile.

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  • Je ne peux m'empêcher d'observer ton corps tandis que tranquillement sur le canapé tu lis. Dans ce déshabiller aussi léger qu'une brise d'automne tu sembles captivée par ta lecture. Moi ce sont les contours de ton corps superbe qui attirent mon regard. Je ne peux m'en défaire. Sous le voile transparent tes seins me narguent un peu et cette ficelle quasi inexistante sur ton trésor intime me donne à méditer. Toi tu lis, indifférente à ma présence. En apparence du moins.

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