• Désirs,

    J'aurais tellement aimé
    Que tu me prennes par la main,
    Que tu me voles un baiser,
    Que tu m'entraînes vers demain.

    J'aurais tellement aimé,
    Que le col de ta chemise,
    Par mes lèvres soit taché,
    Et que ton parfum me grise.

    J'aurais tellement aimé
    Voir naître l'aube entre tes bras,
    Dans la douceur des draps froissés,
    Et le murmure de ta voix.

    J'aurais tellement aimé
    Tant de choses encore,
    Mais il me faut me résigner,
    Il n'y aura jamais d'aurore.

    (Danièle Labranch

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     NOTRE LANGUE SE MEURT

     Je me souviens d’hier où j’étais amoureux, Dans le plus grand secret d’une fille aux yeux bleus, Qui habitait tout près l’immeuble d’à côté, Et qui me fascinait par sa fraîche beauté. Elle me connaissait, nous nous croisions souvent. Quand elle apparaissait, je partais en courant Contourner le quartier, et feignant le hasard, J’allais à sa rencontre au bout du boulevard. Je connaissais son nom, elle s’appelait Lise. Il m’a fallu du temps avant que je lui dise Que nous étions voisins et qu’on pourrait peut-être, Echanger quelques mots, chacun à sa fenêtre. J’avais seize à peine, elle était de mon âge, J’avais pu lui parler un jour de grand orage, Mon parapluie aidant, j’avais eu ce courage, Ma main qui le tenait effleura son visage. Il faisait assez bon mais elle frissonna, J’ôtais mon cache col, elle s’en protégea. Puis lorsqu’on se quitta, elle dit à ce soir. Sa fenêtre plus tard s’éclaira dans le noir. Dès après le dîner, j’avais pris position, Un bouquin à la main, révisant mes leçons. Sur un banc dont j’avais réglé l’orientation, Pour qu’en face elle fut dans mon champ de vision. Dans la clarté son ombre m’apparut enfin. Elle eut sur le visage un sourire mutin. Quand elle laissa pendre, accrochée à sa main, Balayée par le vent mon écharpe de lin. C’était à une époque où à l’adolescence, Les tout premiers émois avaient une importance Que les jeunes aujourd’hui ne peuvent pas comprendre, Il leur suffit d’un clic, inutile d’attendre ! 

    A l’époque, on s’aimait, aujourd’hui on se kiffe. S’il faut attendre un peu, le mâle se rebiffe. Il ne fait plus la cour, il envoie des memos, Dont je vais m’efforcer de traduire les mots. La femme est une meuf… il fallait l’inventer ! C’est écrit à l’envers… pas de quoi s’épater. Mais le flic est un keuf… ça ne va pas coller. Ah ! Mais oui c’est normal… ils insultent en anglais ! Savent-ils seulement ce qu’est le romantisme ? Et peuvent-ils aimer de Musset le lyrisme ? Eux qui apprécient tout à travers le seul prisme, D’une réalité marquée par le cynisme. Réagissons enfin, comme on livre une guerre, A tous ces barbarismes arrivés d’Outre-mer, Et défendons ce bien dont nous sommes si fiers, Ce chef-d’oeuvre en péril, la langue de Molière… 

     

    Henri Zenati ( notre langue se meurt - 2017)

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  • "Voyager est une aventure, surtout quand la personne que l’on aime est la destination.”.

     

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  • "Ses seins ressemblent à deux petites meringues si merveilleusement bien cuites qu'il serait inconvenant de ne pas les dévorer sur le champ"

    Mathias Malzieu

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  • Ce baiser je l'ai senti se poser sur moi
    puis se glisser et me nourrir de toi
    il a voyagé sur mon coeur en émoi
    et sur mon corps je l'ai guidé
    en frissons, tendres, câlins et coquins
    enchaînant des désirs, ne faire plus qu'un
    vivre le romantisme de tes caresses
    échanger la chaleur d'une paresse
    fleurir mon corps de ton odeur
    ne plus compter le temps, oublier les heures
    de tes lèvres en multitudes de baisers
    encore d'avantage me laisser voguer
    que je sois fleur, perle ou femme libérée
    tu m'embrasses et je m'embrase si fort
    en murmurant encore et encore
    puis repartir laissant leurs traces sur mon corps.

    Ce baiser....

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  • Tes lèvres font monter la fièvre

    d'un désir ardent de toi .

    Si douces au toucher, je ne me lasse pas,

    je me laisse envoûter de passion

    Ce doux baiser enveloppe le présent

    d'une nuit future passionnée .

    Je réalise tout ce que tu es pour moi,

    l'envie de te serrer dans mes bras .

    Et aller au-delà du baiser,

    faire avec toi ce que je n'ai pas osé .

    Me découvrir à nue jusqu'à mon âme,

    libérée de toutes mes vagues à l'âme .

    Etre au premier rang du bonheur

    et faire plaisir à mon coeur .

    Ces lèvres si chaudes de promesse

    avec toute l'ivresse .

    M'incite à te mettre à nu

    et ensemble ne faire qu'un .

    Tes lèvres...

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  • Quand je pose ma lèvre à votre bouche en fleur,
    Sentez-vous mes baisers descendre à votre cœur ?
    Sentez-vous palpiter, comme une ardente flamme,
    Sur vos lèvres d’amour, le meilleur de mon âme ?
    Je vous adore trop pour pouvoir en causer
    Autrement que par le langage du baiser !
    Vos lèvres!… où parfois tremble l’aveu suprême,
    Me mettent en contact avec votre amour même !
    Vos lèvres!… où je bois longuement, comme une eau,
    Votre âme, pure ainsi que le plus pur ruisseau !
    Vos lèvres!… où j’appuie ardemment ma tendresse,
    Pour que vous en goutiez la force et la caresse !
    Vos lèvres!… mon exquise amoureuse, ô mon bien,
    Qui me font comprendre en ne murmurant rien !
    Vos lèvres!… je les aime et les chante avec fièvres,
    En rêvant de mourir aux baisers de vos lèvres !
    -Albert Lozeau (vos lèvres)

    Vos lèvres - texte d'Albert Lozeau

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