• J'aime,

    J'aime le reflet de tes yeux qui sourient,
    Quand nos lèvres s’unissent, goûteuses comme un fruit,
    Quand ton regard se perd dans le mien et mendie,
    Réclamant des caresses, au gré de tes envies.

    J'aime quand sous mes doigts, je sens frémir ton corps,
    Qui se marie au mien, en de tendres accords,
    Tes murmures grisants, le râle de ta voix,
    L'excitation suprême à nos derniers émois.

    J'aime quand nos ébats font place à la tendresse,
    Que se mêlent silence et dernières promesses,
    Que tes mains doucement en infinie sagesse
    Viennent effleurer ma peau tout en délicatesse.

    Une dernière étreinte assortie d'un baiser,
    Nos corps qui peu à peu gagnent en sérénité,
    Dans les draps cette empreinte d'un désir assouvi,
    Quand la nuit nous installe son plus beau ciel de lit.

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  • Je ne pense qu’à toi

    J’aime le souvenir de tes yeux et ceux de nos accords amoureux
    Et ton rire, ta bouche gourmande, toute ton immense tendresse.
    Je garde le soir en moi ce souvenir très doux de toi,
    Seule, la compagnie d’un clair de lune au dessus du toit,
    La solitude hors du temps chaque jour pareil,
    Mes prières ont encore un rêve, te retrouver un matin coller à mon oreille
    En équilibre dans une très douce somnolence
    Sur un drap de moire, dessinant d’un doigt des arabesques en silence.
    Il me suffirait d’être lové contre toi.
    En ta présence nait le bonheur, peu m’importe l’endroit
    Si ton amour m’enlace l’avenir me sourit.
    Pour toi, alors je veux me revêtir de soieries.
    Complaire nos deux âmes en parfaite harmonie,
    Dans une relation magique toute en symphonie.

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  • Quand le luxe de l’énergie  se fait verbe,
    L’esprit fuse et prend l’âme pour y faire naitre des larmes.
    Jadis, l’écriture faisait chavirer quand la main glissait sur le papier,
    Quand la pointe de la plume dessinait  les mots mouillés.
    Puisée à l’encrier, dévalait alors un torrent d’encre parme.
    Pour séduire avec des vers écrits par instinct superbes
    Des mots s’entrelacent en bonheur concret.
    Ils seront la mémoire ensevelie au fond d’un tiroir secret,
    Les paroles parfois non dites mais non oubliées.
    De joie ou de colère, dévalant jusqu’au col de l’Assalier
    Qui afflueraient rugissantes au sommet du pont Moutonnier.
    Se perdant sur l’arête des cimes Cévenoles ou dans un grenier.
    Travesties si beau, en airs pour quelques trouvères
    Que chanteront encore les vents sur les chemins l’hiver,
    Qui  feront jongler les lettres en solo,
    Éclaboussant le papier et tachant d’encre ma peau,
    Donnant ainsi au monde
    Une lumière en perle d’ombre
    Quand un désir intense saisi le cœur
    Et que rien n’arrête les tracés de la plume en pleins et déliés semant le bonheur.

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  • Harmonie.

    Recueil : Poésie d'amour (2008)

    Et si tu me supplies de caresser ton corps 
    Je t'offrirais mes doigts, ma langue et mes lèvres 
    Si dans tes yeux, je lis « Caresse-moi encore » 
    Je serais contre toi dans l'envie et la fièvre :

    Mon désir s'augmente quand ton offre s'accroît, 
    Quand je franchis le seuil, quand tu pousses un soupir, 
    Quand tu fermes les yeux, quand j'ai passé l'octroi, 
    Quand je te vois saisie par l'onde du plaisir !

    Je nage dans la joie et la félicité 
    Lorsque j'ai pu t'offrir ces instants de bonheur, 
    Et je vais à mon tour dans la sérénité 
    Ranger dans son carquois la flèche du vainqueur.

    Que j'adore cueillir la douceur dans tes yeux 
    Ce regard plein de vie et ces tendresses offertes 
    Cette bouche qui rit, ces lèvres entrouvertes 
    Et ces propos charmants aussi doux que joyeux !


    Philippe Brat
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  • Je te désire.

    Recueil : Les sonnets mélancoliques (1887)

    Voici mon nom et mon adresse, 
    Écris-moi vite, écris demain, 
    Allons faire un bout de chemin, 
    Avec une pointe d'ivresse.

    Si tu dois être ma maîtresse, 
    Ne prends pas un air inhumain, 
    Et ne repousse pas ma main 
    Sur tes dentelles en détresse.

    Puisque l'on s'aime pour huit jours, 
    Pourquoi prendre tant de détours 
    Et déguiser ce qu'on veut dire ?

    Viens dans mes bras, être charmant, 
    Je te désire et te désire, 
    Et te désire infiniment.


    Henry Becque
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  • Loin de toi.

    Recueil : Les années tendres (1907)

    Loin de toi, c'est la nuit, 
    C'est la nuit triste et sombre, 
    Et mon cœur plein d'ennui 
    S'ensevelit dans l'ombre.

    Loin de toi, tout fléchit : 
    Mon espoir, mon courage ; 
    Loin de toi, mon esprit 
    Se voile d'un nuage.
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  • J'ai rêvé de toi.

    Recueil : La part du rêve (1863)

    Depuis que je t'ai vue, ébloui par l'éclair, 
    Mon œil s'est voilé d'un mirage ; 
    Je regarde sans voir, ou je ne vois dans l'air 
    Flotter qu'une forme, ta douce image ;

    Le jour, tout éveillé, je songe ; et, dans la nuit, 
    Comme un feu follet qui se lève, 
    Cette image, la tienne, apparaît, et me suit 
    Au plus profond de mon âme et de mon rêve.
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  • Laisse moi t’aimer

    Me laisseras-tu déposer un doux baiser sur tes lèvres ?
    Me laisseras-tu déposer de l’amour dans ton cœur ?
    Me laisseras-tu t’aimer, te convaincre de mon amour ?
    Veux-tu bien former un « nous deux », toi et moi pour la vie ?
    Faire un bout de chemin ensemble et réaliser nos vœux,
    Si tu ressens cette envie au fond de toi,
    Viens me voir, regarde-moi, embrasse-moi !

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