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Je te désire
Je te désire.
Recueil : Les sonnets mélancoliques (1887)
Voici mon nom et mon adresse,
Écris-moi vite, écris demain,
Allons faire un bout de chemin,
Avec une pointe d'ivresse.
Si tu dois être ma maîtresse,
Ne prends pas un air inhumain,
Et ne repousse pas ma main
Sur tes dentelles en détresse.
Puisque l'on s'aime pour huit jours,
Pourquoi prendre tant de détours
Et déguiser ce qu'on veut dire ?
Viens dans mes bras, être charmant,
Je te désire et te désire,
Et te désire infiniment.
Henry Becque
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Commentaires
1ThémaDimanche 10 Novembre 2019 à 13:41Bravo magnifique poème chère Nicole Merci du partage Bon dimanche amie ThémaRépondreSuivre le flux RSS des commentaires
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