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Harmonie.
Recueil : Poésie d'amour (2008)
Et si tu me supplies de caresser ton corps
Je t'offrirais mes doigts, ma langue et mes lèvres
Si dans tes yeux, je lis « Caresse-moi encore »
Je serais contre toi dans l'envie et la fièvre :
Mon désir s'augmente quand ton offre s'accroît,
Quand je franchis le seuil, quand tu pousses un soupir,
Quand tu fermes les yeux, quand j'ai passé l'octroi,
Quand je te vois saisie par l'onde du plaisir !
Je nage dans la joie et la félicité
Lorsque j'ai pu t'offrir ces instants de bonheur,
Et je vais à mon tour dans la sérénité
Ranger dans son carquois la flèche du vainqueur.
Que j'adore cueillir la douceur dans tes yeux
Ce regard plein de vie et ces tendresses offertes
Cette bouche qui rit, ces lèvres entrouvertes
Et ces propos charmants aussi doux que joyeux !
Philippe Brat
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Je te désire.
Recueil : Les sonnets mélancoliques (1887)
Voici mon nom et mon adresse,
Écris-moi vite, écris demain,
Allons faire un bout de chemin,
Avec une pointe d'ivresse.
Si tu dois être ma maîtresse,
Ne prends pas un air inhumain,
Et ne repousse pas ma main
Sur tes dentelles en détresse.
Puisque l'on s'aime pour huit jours,
Pourquoi prendre tant de détours
Et déguiser ce qu'on veut dire ?
Viens dans mes bras, être charmant,
Je te désire et te désire,
Et te désire infiniment.
Henry Becque
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Loin de toi.
Recueil : Les années tendres (1907)
Loin de toi, c'est la nuit,
C'est la nuit triste et sombre,
Et mon cœur plein d'ennui
S'ensevelit dans l'ombre.
Loin de toi, tout fléchit :
Mon espoir, mon courage ;
Loin de toi, mon esprit
Se voile d'un nuage.
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