-
Il n’y a rien de plus plaisant que de rencontrer quelqu’un qui partage la même folie que vous… V. H. SCORP
votre commentaire -
On peut passer des années à côtoyer des gens qui effleurent à peine ce que nous sommes...
Et un matin on croise quelqu'un qui percute nos ambitions intimes, fracasse nos millions de carapaces...en un éclat de rire !
Julien Rampin
votre commentaire -
Bonjour Vieillesse……Un très beau texte de Bernard Pivot ❤
J'aurais pu dire:
Vieillir, c'est désolant, c'est insupportable,
C'est douloureux, c'est horrible,
C'est déprimant, c'est mortel.
Mais j'ai préféré «chiant»
Parce que c'est un adjectif vigoureux
Qui ne fait pas triste.
Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand ça a commencé et l'on sait encore moins quand ça finira.
Non, ce n'est pas vrai qu'on vieillit dès notre naissance.
On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.
On était bien dans sa peau.
On se sentait conquérant. Invulnérable.
La vie devant soi. Même à cinquante ans, c'était encore très bien….Même à soixante.
Si, si, je vous assure, j'étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j'ai vu le regard des jeunes…..
Des hommes et des femmes dans la force de l'âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J'ai lu dans leurs yeux qu'ils n'auraient plus jamais d'indulgence à mon égard.
Qu'ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m'en rendre compte, j'étais entré dans l'apartheid de l'âge.
Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
"Avec respect", "En hommage respectueux", "Avec mes sentiments très respectueux".
Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons!
Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l'ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !
Un jour, dans le métro, c'était la première fois, une jeune fille s'est levée pour me donner sa place…..
J'ai failli la gifler. Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!!... ?
-- "Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J'ai pensé que".
-- Moi aussitôt : «Vous pensiez que?
-- "Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir".
- "Parce que j'ai les cheveux blancs"?
- "Non, c'est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, çà été un réflexe, je me suis levée".
-- "Je parais beaucoup…beaucoup plus âgé que vous"?
-"Non, oui, enfin un peu, mais ce n'est pas une question d'âge".
-- "Une question de quoi, alors?"
- "Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois".»
J'ai arrêté de la taquiner, je l'ai remerciée de son geste généreux et l'ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.
Lutter contre le vieillissement c'est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien.
Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni au rêve.
Rêver, c'est se souvenir tant qu'à faire, des heures exquises.
C'est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.
C'est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l'utopie.
La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce.
J'aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l'adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,
soit, du même, l'andante de son Concerto no 21 en ut majeur,
musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l'au-delà.
Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés.
Nous allons prendre notre temps.
Avec l'âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours?
Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le déluge?....Non, Mozart.
Voilà, ceci est bien écrit, mais cela est le lot de tous, nous vieillissons !...
Bien ou mal, mais le poids des ans donne de son joug au quotidien
Bernard Pivot
votre commentaire -
Je t'aime ,
Je t'aime d'une manière inexplicable ,
de nature inavouable
de façon contradictoire .Je t'aime
avec mes états d'âmes qui sont nombreux,
Et mes changements d'humeurs continuels
Pour ce que tu sais deja,
Le temps, la vie, la mort .Je t'aime ...
Avec ce monde que je ne comprends pas ,
Avec ces gens qui ne saisissent rien,
Avec l'ambivalence de mon âme ,
Avec l'incohérence de mes actes ,
Avec la fatalité du destin ,
Avec la conspiration du désir ,
Avec l'ambiguïté des faits .
Même quand je dis que je ne t'aime pas , Je t'aime ,
Même si je triche, je ne triche pas ,
Dans le fond , j'exécute un plan,
Pour t'aimer encore mieux.Je t'aime ...
Sans réfléchir , inconsciemment,
Irresponsablement, spontanément
involontairement, instinctivement ,
Par impulsion, irrationellement .
En effet, je n'ai pas d' arguments logiques ,
même improvisés...
Pour expliquer cet amour que je ressens pour toi ,
qui a émergé mystérieusement de nulle part ,
Qui magiquement n'a pas été rien ,
et qui miraculeusement, d'un peu, avec peu et rien
a amélioré le pire qui était en moi.Je t'aime ,
Je t'aime avec un corps qui ne pense pas ,
avec un coeur qui ne raisonne pas ,
avec une tête qui ne se coordonne pas .Je t'aime
incompréhensiblement
Sans m'étonner de pourquoi Je t'aime ,
Sans m'importer de pourquoi Je t'aime ,
Sans me questionner de pourquoi je t'aime.Je t'aime,
tout simplement parce que Je t'aime ,
Même moi je ne sais pourquoi Je t'aime...Pablo Neruda
votre commentaire -
"Il y a les amours secrètes qui tirent leur force du silence. Il y a des amours platoniques qui échangent des idées et des valeurs. Il y a des amours romantiques, douces et tendres comme des soupirs. Il y a des amours éclatantes, qui s'allument et meurent au cours d'une seule rencontre. Il y a des amours sereines qui voyagent dans le train des habitudes.
votre commentaire -
La première chose que vous devez faire est de rire, parce que le rire déterminera l’atmosphère de toute la journée. Si vous vous réveillez en riant, bientôt vous serez en mesure d’entendre l’absurdité de la vie. Rien n’est sérieux : vous pouvez même rire de vos déceptions, vous pouvez même rire de vos souffrances, vous pouvez rire de tout, même de vous-même.
Osho Rajneesh
votre commentaire -
"Il ne faut pas souffrir de se sentir différent des autres, souvent c’est un privilège.
C’est un privilège d’aimer lire et de chercher la poésie partout et en tout, de reconnaître le beau, d’aimer les musées, les émotions, la musique, le gratuit, le désintéressé, le panache, de militer pour le savoir, pour la connaissance, pour l’étude surtout, le pur plaisir de l’étude sans aucun souci d’accumulation ou de validation des connaissances.
La richesse intérieure, on n’a jamais fait mieux et on ne fera jamais mieux. Et je ne parle pas d’être intello ou savant, je parle de ne pas s’ennuyer quand on est seul."
Anna Gavalda
votre commentaire -
"-Tu es amoureux?
-Non, elle me trouble, me séduit et m'inquiète, m'attire et m'effraye.
Je me méfie d'elle comme d'un piège, et j'ai envie d'elle comme d'un sorbet quand on a soif. Je subis son charme. Je me sens en contact avec un être anormal, en dehors des règles naturelles, exquis ou détestable, je ne sais pas.
-Je te dis que tu es amoureux.
-C'est possible après tout. Elle me préoccupe beaucoup.. J'y songe trop, je pense à elle en m'endormant et aussi en me réveillant, c'est assez grave. Son image me suit me poursuit, m'accompagne sans cesse toujours devant."
Guy de Maupassant
votre commentaire